samedi 12 octobre 2013

Silvia Perez Cruz

Elle a un faux air de Frida Khalo, en moins tourmenté.

Dans le Blancanieves de Pablo Berger, c'est sa voix qui cristallise la tragique scène de fête de communion de Carmencita. C'est elle aussi qu'on entend sur la scène finale.

Elle vient de Palafrugell, haut lieu de la habanera (c'est le chant des marins qui faisaient l'aller-retour entre l'Europe et les Caraïbes) que Castor, son père, chantait avant elle dans les tavernes. 

Elle, c'est Silvia Perez Cruz. Elle aime la chanson populaire, ses parents et ses musiciens. Elle respire le fado et le flamenco (vis à vis desquels son petit ensemble se permet quelques délicieuses "modernités").

Hier soir, Silvia Perez Cruz était au Mans et, depuis que je suis sortie de la salle, deux questions me taraudent :
- Comment peut-on se faire entendre aussi distinctement et puissamment rien qu'en murmurant, en susurrant ?
- Comment les quatre musiciens qui l'accompagnent sur scène font-ils pour avoir l'air de s'entendre aussi bien alors qu'ils sont manifestement tous plus amoureux d'elle les uns que les autres ?

Le 1er août 2013, elle était au festival Les Suds à Arles

Si vous allez la voir, réclamez-lui Gallo Rojo, Gallo Negro. Frissons garantis.

Zanzibar

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