lundi 30 mars 2015

Gueule de bois


Admirables pieds andalous

La patronne se trouvant encalminée en rade de Barajas et en totale empathie pour mes sœurs et frères en "aficion" qui ce jour vont voyager avec une gueule de bois tauromachique qui, au fil du temps, deviendra un beau souvenir, j'ai mission de vous distraire de votre morosité  par quelque thérapeutique anecdote.

Sébastien Blaze, apothicaire dans les armées, né à Cavaillon en 1785, engagé volontaire en 1808, arrive trop tard à Bayonne où le 2ème corps d'armée ne l'a pas attendu. Il commence là une épopée qui se terminera en 1813 à Avignon où il achèvera ses études. Il s'éteindra à Apt en 1855 et aura le temps d'écrire de formidables mémoires.

Le voici parlant des andalouses :
 "Quoique un peu brunes de peau, elles sont - généralement - belles. Même les moins gâtées par la nature ont de beaux yeux, la taille élégante, la jambe et le pied admirables. Ardentes, lorsqu'elles aiment, elles aiment bien, mais ne pardonnent pas la seule apparence de l'infidélité. Pas de petites "maîtresses à vapeur" dans ce pays. Les andalouses qui refusent d’intéresser les hommes par ce subterfuge, n'ont le cœur tendre que pour aimer; il est de fer pour tout autre sentiment : elles s'amusent aux jeux sanglants du cirque et courent aux exécutions comme à un spectacle récréatif."

A défaut de vous consoler de Fandiño, ça peut donner envie de retourner en Espagne.

El Ubano

vendredi 27 mars 2015

La Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros - A l'origine (Part2)

Précédemment dans « La Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros - A l'origine » 
Lors des échanges auxquels il participe au Montepío de Toreros, le fameux banderillero "El Chato" Guzmán s’irrite de voir les intérêts des subalternes systématiquement méprisés par les matadores et les novilleros. Il envisage alors de créer un collectif dont le principal objectif serait de militer pour les intérêts des picadors et banderilleros. 

On est en 1927 et, profitant d’une course qu’il doit toréer à Merida, "El Chato" Guzmán reprend brièvement contact avec le picador Saturnino Bolio "Barana". Avec lui, il avait déjà longuement discuté de son idée d’unir les subalternes pour mieux défendre et protéger leurs intérêts de plus en plus dépréciés. Pour aller un peu plus loin dans la réflexion, ils doivent attendre que Barana vienne s’installer à Mexico. Les échanges entre eux gagnent en consistance et ce qui n’était qu’une vague idée dans l’esprit de Guzmán commence à prendre tournure.

Dans le même temps, Barana trouve un local provisoire (partagé avec des joueurs de baseball) où accueillir les premiers adeptes prêts à soutenir le projet. Parmi ceux-ci, on compte des banderilleros et des picadors évidemment, mais aussi des journalistes, le matador Alberto Balderas, et un homme qui se dit avocat et apporte généreusement conseils juridiques aussi bien que vigoureux encouragements et assurances de succès.
Le journaliste José Jiménez Latapí  "Don Dificultades" était quant à lui convaincu que, lorsque la l’Union des Subalternes serait définitivement créée, les matadors et novilleros n’auraient d’autre choix que de s’y rallier et qu’il n’y aurait finalement qu’une seule et œcuménique « union des toreros ». El Chato n’y croyait pas un seul instant. Barana non plus. L’histoire leur donnera raison.

Le temps passe et les pionniers du syndicat travaillent avec acharnement. Ils commencent à payer et faire payer des cotisations qui leur permettent de financer enfin un local décent et rien qu’à eux. Les frais sont importants mais ils sont prêts à affronter les difficultés tant ils sont convaincus de l’importance et du bien-fondé de leur projet. Alberto Balderas a mis la main à la poche et, comme il manquait de tout dans ce local dépourvu de table, de chaises et de tout ornement, El Chato a ramené de chez lui un banc, un porte-manteau, une tête de toro, etc.

Dans les ruedos, les choses empirent. Un jour, El Chato va toréer 3 courses à Huetamo, dans le Michoacán, avec Edmundo "El Brujo" Zepeda. A l’issue de la dernière corrida, au moment de se faire payer les 40 pesos initialement convenus, le matador leur lance « Je n’ai pas l’intention de vous payer. Barrez-vous ! ». Les deux compères se barrent donc et filent directement voir le Président Municipal pour se plaindre et contraindre le matador au paiement. La démarche eut d’autres conséquences : le matador en question est venu dans la soirée insulter et menacer ses banderilleros avec une puntilla. C’est la logeuse des deux peones qui a appelé la police. Le matador a fini sa nuit en prison. Il s’appelait Pedro de la Rosa.

Outre l’afición et le courage dont il convenait de faire preuve pour se mettre devant les toros, on verra par la suite qu’il fallait aux subalternes mexicains une sacrée trempe et une solidité à toute épreuve pour supporter les humiliations et l’indifférence que les matadores et les empresas leur imposaient à l’époque.

(A suivre...)

Zanzibar

lundi 23 mars 2015

La morue des moines

Plaza de Toros de Trujillo

Entre Talavera de la Reina et Trujillo on passe par une interminable campagne austère, rude et dépeuplée. Il ne devait pas faire bon trainer dans ces coins là  pour l'aide de camp, porteur de lettres sous l'Empire.
S'il n'était pas égorgé à Alcaudete de la Jara il avait quand même peu de chance de franchir le Puerto de San Vincente sans qu'une balle de guérillero ne lui fracasse la tête.
Mais s'il parvenait vif au monastère de Guadalupe...

Les moines chartreux y auraient inventé  l'omelette et le "consumado". Escoffier l'insolent a déclaré à propos du  consommé " Ce fut le plus grand trophée, le seul intéressant, que la France rapporta de cette guerre".
Les chartreux donc, inventeurs de la "tortilla cartujana", du consommé et éleveurs de toros qu'ils recevaient sous forme de dîme sur les territoires qu'ils contrôlaient.
Les bénédictins à Alcantara et fondateurs de l'ordre du même nom étaient des chefs pour cuire des volailles et on dit que les grands de ce monde voyageant à proximité se détournaient pour la table réputée du couvent San Bénito d'Alcantara et se goinfraient de volailles à la mode d'Alcantara.

Tout ça pour vous proposer en ce temps de Carême et de poisson une recette rare : le Bacalao Monacal.

 600g de morue salée (dessalée à l'eau  froide !)
 500g d'épinards
1 oignon finement haché et 2 gousses d'ail hachées
125g d'huile d'olive
500g de pommes de terre coupées en rondelles
25cl de bouillon
250g fromage de chèvre frais
Poivre et sel.

Laisser dessaler la morue 24h en changeant l'eau deux fois au moins. Le lendemain, sortir la morue et bien l'égoutter. Trier les épinards et les laver à l'eau claire. Faire revenir l'oignon et l'ail dans une cuillerée à soupe d'huile d'olive, ajouter les épinards égouttés et les faire cuire quelques instants. Saler et poivrer, retirer du feu. Chauffer le reste de l'huile dans une sauteuse, faire sauter les pommes de terre. Quand elles sont dorées, les disposer dans un plat à gratin. Répartir les épinards dessus. Fariner le poisson et le faire revenir des deux côtés dans la graisse de cuisson. Disposer les morceaux de poisson sur le lit d'épinards, arroser avec le bouillon. Émietter le fromage frais autour du poisson et enfourner dans un four préchauffé à 220° environ 15 minutes et déguster le 15 aout à 15h en terrasse au soleil sur la place de Trujillo avec un pichet de blanc glacé. Achevez enfin de vous détruire avec un rhum Arehucas et un cigare de la Palma.

El Ubano ("inspiré" par l'encyclopédie gourmande "Espagne-recettes-terroirs-spécialités" aux éditions h.f. ullmann)

jeudi 19 mars 2015

La Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros - A l'origine (Part1)


La Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros - A l'origine - Part1« Je vais vous avouer que l’autre jour on m’a proposé, pas à moi en personne, une corrida en France, je ne dirai pas où, pour quatre mille cinq cents euros, puis mille de plus. Avec cette somme, une fois la cuadrilla payée, le voyage aller-retour, il ne me reste rien. Il n’est pas possible d’aller toréer dans ces conditions. Personne ne devrait y aller. »

Personne ne devrait y aller… 
Ces propos sont tenus par Sergio Aguilar (et recueillis dans le numéro de février 2015 de l’exccccellent magazine ToroMag) m’ont rappelé l’histoire de la Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros dont la création s’est faite dans la douleur et presque contre le gré des principaux intéressés qui préféraient accepter l’inacceptable plutôt que d’être écartés du circuit et, partant, risquaient de ne plus pouvoir toréer.

Il y a quelques années, hommage a été rendu aux fondateurs de ce groupement par le biais d’une publication sommairement intitulée « Homenaje a la Unión Mexicana de Subalternos » et réhaussée du sous-titre « Unión, Valor y Fuerza ». Interrogé pour l’occasion, l’emblématique impresario de la Monumental de Mexico, Alfonso Gaona de Lara (autrement connu comme « El Doctor Gaona ») a souhaité faire intervenir la voix du grand banderillero Román "El Chato" Guzmán (dont il avait déjà été question ici), initiateur et principal bâtisseur de la Unión avec le picador Saturnino Bolio "Barana".

C’est ainsi que le "Chato" Guzmán a rédigé à son ami le Doctor Gaona une longue lettre retraçant le chemin semé d’embûches qui a mené à la création du syndicat le 17 juillet 1933. Ceci posé, on comprendra la partialité de ce témoignage épistolaire et les éventuelles ellipses de la narration qui commence en 1927.
A ce moment-là, "El Chato" Guzmán était membre actif du Montepío de Toreros et assistait régulièrement aux réunions organisées au sein de l’association. A chaque fois, il regrettait un peu plus amèrement la différence de traitement entre les matadors et novilleros d’un côté et le péonage de l’autre côté. Ces derniers n’avaient que rarement la parole et, lorsqu’elle leur était donnée, on n’oubliait d’en tenir compte à l’heure des décisions…

C’est à cette époque qu’a germé en lui l’idée de former une entité entièrement dédiée à faire valoir les intérêts des subalternes. Il lui faudra 6 ans pour y arriver, 6 ans de courage et de ténacité, 6 ans de lutte contre le mundillo… et contre une partie de ses compañeros.

(A suivre...)

Zanzibar

lundi 16 mars 2015

El Monteño revient

Vuelta en famille

Tout chaud de ce matin, Mathieu Guillon fait une vuelta à l'issue de sa confrontation avec deux Blohorn  marqués du zéro, dans les arènes de Mont de Marsan. Deux toros corpulents, un peu poussifs, copieusement épointés, mais... praticables.

L'objectif était de convaincre d'un retour possible dans les ruedos  aquitains. A notre avis, la question reste entière. Mathieu Guillon se montre à l'aise à la cape et aux banderilles. Pour le reste... c'est laborieux et du niveau d'un novillero en apprentissage.

Embarrassé de la main gauche ou se laissant enfermer dans le cou du toro sans savoir en sortir, parfois surpris, parfois mal placé, il parviendra à imposer quelques bons muletazos et à tuer de deux lames entières mais un peu de côté.

Le public a salué la démarche courageuse par des applaudissements respectueux et polis. 

El Ubano



samedi 14 mars 2015

Quand vient la mer... au delta de Camargue

V comme Vie

Nous l'avions évoqué, puis nous l'avons lu. C'est le titre d'un livre plein de noms, de poèmes et de photos. A la fois scientifique et poétique.

Surtout accessible aux camarguais, ou tout au moins à ceux capables de se repérer au milieu des sansouires, roubines et lévadons du côté du Rousty  ou en bordure de l'étang du Tampan, vers Albaron ou Lafourcade. Promenades qui prêteraient à la rêverie mais  le lecteur n'est pas là pour se distraire.

"...Le niveau moyen de la mer ces dix dernières années est supérieur de plus de 10 cm au niveau zéro de référence... entre le 1er juin et le 9 août 2013, toujours selon Philippe Chauvelon, les mesures réalisées donnent un niveau marin moyen calculé de 16,2 cm au-dessus de ce niveau de référence au pertuis de La Fourcade, à l'est des Saintes Maries de la Mer..."

"...La Camargue n'est bien sûr pas isolée dans cette situation mais elle en constitue un bel exemple. Le niveau des mers remonte partout dans le monde en raison d'un changement global entrainant une montée des températures. Les spécialistes s'accordent à penser qu'elle est sans précédent dans l'histoire de la planète..."

Dans un texte accessible, Alain Dervieux lance un avertissement très argumenté et propose des solutions pour conserver des territoires, des cultures et des traditions, sans oublier les activités et les hommes qu'il faudra convaincre.

Le scientifique est soutenu par Tristan Cabral et Didier Leclerc qui joignent leur talent dans un ouvrage de 127 pages édité chez Sansouire et, pour 18 euros, vous serez initiés aux joies de "l'anthropocène". 

El Ubano

mercredi 11 mars 2015

7 ans


Ce jeudi 30 septembre 1931, les calasparreños se réjouissaient : c’était la première fois qu’ils assisteraient à du rejon dans leur placita. En s’installant sur les gradins, ils ne savaient pas que ce serait aussi la première (et unique) fois qu’un torero professionnel payerait de sa vie son passage par Calasparra. 
Selon les archives de la Commission Taurine, le cartel de cette novillada « mixte » était : 2 novillos de Garcia Zeballos pour le rejoneador Alfonso Reyes, et 4 novillos de Ildefonso Gomez pour Miguel Olza Zunzarren « Vaquerin » et Rafael Moreno. L’ABC quant à lui parle de novillos de Garcia Zaballos. 

Vaquerin - © http://despobladosnavarra.blogspot.fr
La presse de l’époque a parlé d’une novillada « accidentée »… Il est vrai que le troisième novillo du jour était un manso qui avait sauté les planches et semé la panique dans les tendidos. L’infortuné « Vaquerin » s’est fait prendre au moment d’entrer a matar. La blessure faisait 4 centimètres de large pour 10 de profondeur et l’hémorragie était importante. Pronostique grave.

Après lui avoir administré les premiers soins, le docteur Angel Cuadrado fait transporter Vaquerin à la gare de Calasparra pour que ce dernier soit transporté à Madrid par le train postal de nuit. C’est le docteur Segovia qui prend en charge le blessé à son arrivée au Sanatorio del Montepio de Toreros. Après l’opération, le bon toubib pense que la guérison va nécessiter une vingtaine de jours mais, ne détectant aucune des améliorations prévues le lendemain, il réopère Vaquerin et découvre une gangrène gazeuse. 

Le novillero s’éteint à 7 heures du soir, le dimanche 1er août 1931. 

Vaquerin était un vaillant qui faisait preuve de plus d’enthousiasme que de style. Autrement dit, tout le monde le respectait mais personne ne lui prédisait un grand avenir. Il avait 21 ans. 

Le « novillo » quant à lui avait 7 ans. La novillada était non piquée.  

NB1 : aujourd’hui à Calasparra, il y a une Calle del Doctor Fleming 

NB2 : après cette tarde tragique, quelques revisteros ont dénoncé les excès du système (et la pente savonneuse, sadique et carnassière, sur laquelle glissait l’aficion) en priant le Gouverneur de Province de faire respecter le règlement, à savoir : ne pas faire lidier, en non piquée, des toros de 7 ou 8 ans, le plus souvent préalablement toréés… 

Zanzibar

dimanche 8 mars 2015

Nuances institutionnelles

Le 17 décembre 2014, dans un  article intitulé "La Victoire en Chantant", Algo de Memoria faisait état du plan de promotion que l'UVTF et l'ONCT avaient présenté la veille aux parlementaires, "garantissant l'avenir de la Tauromachie en France à long terme". Le communiqué commun aux deux entités apportait les précisions suivantes :

Rodeo ?

"Ce plan sera financé sur les richesses du marché, en dehors de toute subvention. Son fonctionnement sera totalement transparent. L’UVTF prélèvera 50 centimes d’euros par billet sur chaque spectacle, permettant ainsi à chaque aficionado de participer à la promotion de sa culture.
Elle prélèvera aussi 1% des sommes facturées par les acteurs du spectacle, et il est important de préciser que toutes les organisations professionnelles concernées, françaises et espagnoles, ont accepté le principe de cette retenue qui sera effectuée par les organisateurs avant d’être confiée au comité de pilotage mis en place par l’UVTF, et contrôlé par un commissaire aux comptes.
Il est important de signaler aussi que le plan présenté voici un an par l’ONCT a été approuvé à l’unanimité par l’UVTF lors de son Assemblée Générale du 23 novembre dernier à Saint-Martin de Crau.
Lors de son prochain Conseil d’Administration prévu le vendredi 19 janvier, l’UVTF mettra en place le Comité de pilotage dont la mission consistera à passer les conventions d’application du plan avec les organisateurs, les organisations professionnelles et l’ONCT qui aura en charge sa mise en oeuvre durant les trois prochaines années."

Le 20 février 2015, l'ONCT publie le communiqué suivant :

"Afin de garantir la liberté d'expression des aficionados, liberté inscrite dans la Constitution à l'instar de celle de tous les citoyens, l'Union des Villes Taurines de France et l'Observatoire National des Cultures Taurines, ont signé mardi 17 février une convention mettant en place un "Plan de Développement, Transmission et Défense Juridique des Cultures Taurines".
Ce plan, d'une ampleur inégalée à ce jour, entend répondre aux attaques liberticides dont fait l'objet la Tauromachie, inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de la France. Son financement sera assuré par les contributions volontaires et solidaires de toutes les parties prenantes qui s'engagent dans la réalisation." 

Ce qui n'est plus tout à fait la même chose...

El Ubano

jeudi 5 mars 2015

"Regarder pour reconnaître un taureau de combat"

Avez-vous pensé à vos détecteurs de fumée... ?
Vous avez jusqu'au 9 mars et Algo insiste, on ne veut plus voir la fumée traîner comme ce fut le cas trop souvent par le passé.
Mais juste avant, le 7, sort le dernier "Carrère". Les deux premiers étaient consacrés aux encastes et aux élevages, des livres pour érudits et autres scientifiques de la chose, avec des schémas, des lignes bleues et rouges et très peu d'images.

Celui qui sort, contient des illustrations !
C'est le bouquin qu'on peut amener au lit, à la palombière ou dans le stade de Dax, et qu'on verra traîner sur la plupart des serviettes de plage de la côte landaise cet été.
Cent vingt-huit pages qui se lisent comme un roman d'amour. Surtout si vous les aimez  braves, les vaches.
Cet aficionado sérieux élabore des bouquins sérieux pour des coûts très supportables, 14 euros, que vous pouvez payer en douze mensualités de 1,16 euro.. .aux éditions Passiflore.

On ne présente plus Bernard Carrère, on regrette juste qu'il n'ait pas la barbe, qu'il ne s'enroule pas d'une écharpe blanche, qu'il ne fume pas la pipe et qu'il soit discret. 

El Ubano