jeudi 10 avril 2014

Adiós, Madrid


J’ai d’abord cru que c’était Belascoarán qui se cachait derrière "Adiós, Madrid", que Taibo II avait convoqué son borgne et boiteux détective pour venir nous raconter au quotidien ses aventures mexicaines et la résolution de ses énigmes absurdes. 
Y’avait gourance, évidemment.

En fait, c’est Andrés de Miguel qui vient d’ouvrir un nouveau comptoir taurin sur la toile. Il semble vouloir nous y raconter des petites histoires madrilènes qui nous parlent de la grande histoire des toros.

L’histoire des toros et de leurs "épi-aventures", Algo aime beaucoup ça.  Non que la tauromachie aient été mieux ou moins bien avant, non, pas du tout. Enfin, pas systématiquement. Il ne s’agit pas non plus d’une nostalgie outrancière d’un passé qu’on n’aurait pas connu. C’est juste que fouiller l’histoire nous permet de savoir par où il a fallu passer pour que nous puissions voir des toros aujourd’hui. Et comme cette histoire (à l'instar de ceux qui en ont écrit les pages, y compris les plus brouillonnes) est passionnante, elle en devient une partie constitutive de notre afición.

Dans une interview donnée il y a quelques années, Paco Ignacio Taibo II citait Patrick Rambaud : "L'Histoire n'est pas une science exacte, elle divague, il faut la confier aux rêveurs, qui la reconstituent par instinct."
Andrés de Miguel se revendique comme "aficionado integrista". Gageons que ça renforce les rangs des « tauromaches » intègres et rêveurs, et souhaitons longue vie à "Adiós, Madrid" !  (pour y accéder, y'a qu'à cliquer)

Zanzibar

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