mardi 16 septembre 2014

Dada y torero

Selon le Larousse, le mouvement dada est un mouvement « terroriste, provocateur, iconoclaste, refusant toute contrainte idéologique, morale ou artistique, il prône la confusion, la démoralisation, le doute absolu et dégage les vertus de la spontanéité, de la bonté, de la joie de vivre ». 


Selon Jorge Luis Borges, le dadaïsme représente le nihilisme, le désespoir de la littérature et de tous les arts. Malheureusement, toujours selon Borges, les dadaïstes n’étaient pas vraiment des sceptiques. C’était des artistes aussi professionnels, aussi jaloux et vaniteux que les autres. 
Alors que tous les autres s’arrogeaient la paternité du mouvement ou mettaient en valeur leur importante contribution à celui-ci, seul Picabia a eu la véritable « dadaïste attitude ». Quand on faisait référence à la part active qu'il avait prise dans le dadaïsme, il s’offusquait et rétorquait « Dada, je ne connais pas, je n’y suis pour rien ». 

A l'époque, c'était très torero.

Zanzibar 

Picabia - Torero - 1901

 

Picabia - Gitanillo de Triana - 1917


Picabia - Le toreador - ????

 

Picabia - Portrait de Torero - ????

 

Picabia - Torero - 1941


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire