dimanche 29 décembre 2013

Statut juridique du Toro de Combat

Gravure de Lake Price

« Emmanuel Durandavocat, ancien torero, Président de l’Institut International du Droit Taurin, Conseil juridique de l’Observatoire National des Cultures Taurines, Vice-président des amis du Musée des Cultures taurines de Nîmes » a eu une très bonne idée : remettre sur le tapis l’idée du statut juridique du Toro de Combat  d’où il ressort que " la légitimité de la corrida trouve ses fondements dans les critères spécifiques de la race brava "" à l'issue d'une brillante conférence donnée devant les membres du Cercle Taurin Nîmois réunis le 5 décembre dernier à l'Hôtel Imperator de Nîmes, siège de l'association, à l'occasion d'une séance des Jeudis du Cercle ". * 

Emmanuel Durand propose avec talent et professionnalisme un dispositif juridique que d’autres peuvent améliorer encore : les vétérinaires de l’AFVT, les administratifs de la DSV et peut être les éleveurs. Encore faut-il conduire le travail à son terme et en profiter pour virer les « fundas » et autres procédés très artificiels en termes d’espace et de nourriture.
Ceux qui ont entendu parler de l’ANDA, (espèce d’agglomérat d’individus improbables)  se souviendront qu’en 2008 ce club funeste avait déposé à l’UVTF, alors sous la présidence de Jacques Forte (Dax), un document qui s’intitulait : « Statut Juridique du Toro de Combat ».

Document dans lequel cette congrégation de moines soldats alcooliques et coureurs de jupons proposaient aux instances de réfléchir à une solution de niche juridique spécifique qui corresponde à la réalité du Toro de Combat : origines, combativité, sélection, caractéristiques biologiques, destination, filière alimentaire, transport, etc... sans oublier qu’il restait un animal juridiquement domestique (propriétaire) mais agressif et inféodé à des territoires bien particuliers. 

Là encore, ces visionnaires égarés  avaient eu le mauvais goût d’avoir cinq ans d’avance sur l’air du temps. Or, ils étaient déjà de trois années à la bourre sur le débat lancé en 2005 par le rapport Suzanne Antoine, dont les conclusions ont été récemment reprises par le « manifeste de 24 intellectuels » que vous savez. 

Conclusion : nous avons huit ans de retard, ce qui est négligeable en tauromachie.
El Ubano

* Sources du blog très taurin « vingt passes, pas plus » 

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