Craignez
la disparition de Bala, tremblez ! Et priez que cela arrive le plus tard possible.
Car ce jour-là on ne va pas y couper, c’est inévitable, la fatalité, c’est
comme ça.
On
va nous asséner avec force que Pierrot dit "Bala" était
un grand aficionado.
Aussi
est-il beaucoup plus facile de dire que c’est archi-faux tant qu’il est
vivant, après ce sera trop tard.
Une
fois parti, le grand numéro dix qu’il fut sera unanimement salué. Nous
regretterons aussi le fin commentateur et grand pédagogue de rugby qui nous
instruisit tant d’années durant. Nous conserverons pieusement le souvenir du
vieux sage consensuel et affable. Nous nous inclinerons en évoquant ce grand
dacquois qui avait su conserver un pied dans le pignada, un dans le maïs et un
autre dans l’Adour. Un grand buteur !
Mais
quant aux toros (et pour chaque mortel il y a un "mais" au
moins)… Pierre Albaladejo avait certes le micro facile et un bon accent
espagnol dans le callejon. Point.
Le
propos est iconoclaste ? Déjà ?... Tant pis.
Ses
années de commentaires à Canal+, quelques écrits, son goût affiché
pour les stars et les medio-toros qui vont avec, son adhésion au
factice, ses silences complaisants quant aux mauvaises pratiques, au bétail qui
tombe et son dédain des gradins supérieurs soleil remuants vont peser quand il
va falloir se présenter devant le Grand Mayoral qui sait tout.
Donc :
bonnes années Pierrot et surtout surtout…la santé !
El Ubano
Convenez avec moi,cher "ubano",que ,lorsqu'on s'appelle ALBALADEJO,on peut avoir la fibre torera,puisque l'inoubliable Antonio CHENEL "se faisait",comme on dit par chez nous également ALBALADEJO.
RépondreSupprimerAu reste,je vous précise qu'il fut plus longtemps N°10 qu'arrière,plaisamment désigné à ce titre par la presse spécialisée de l'époque plutôt comme un "demi de fermeture".
Concernant ses goûts taurins,on lui concédera son habituelle aisance dans la "mesure" en toutes choses,dans tous les actes de sa vie qui justifient qu'il n'a pas le moindre ennemi...Il ne pouvait donc qu'apprécier le medio-toro étant donc,on l'a dit lui-même un "demi..."
Il a su participer à la "popularisation",la "peopelisation" et à la banalisation,je ne dis pas la "balaisation" de la tauromachie version canal + qui nous a fait tant de mal et dont on voit hélas toujours les effets nocifs dans nos arènes.Jacques DURAND n'est pas tout blanc non plus dans l'afffaire!
Bref! on ne le changera jamais et il n'y tient pas.
Concluons en rappelant que,s'il est né un 14 décembre 1933,il a tout de même attendu 13 jours pour ne pas déranger un tal Curro ROMERO dans la venue au firmament!
Le hautbois mélancolique
Nous sommes en gaec et donc chaque suggestion est prise en compte ...dont acte.
RépondreSupprimerle secrétariat