lundi 30 mars 2015

Gueule de bois


Admirables pieds andalous

La patronne se trouvant encalminée en rade de Barajas et en totale empathie pour mes sœurs et frères en "aficion" qui ce jour vont voyager avec une gueule de bois tauromachique qui, au fil du temps, deviendra un beau souvenir, j'ai mission de vous distraire de votre morosité  par quelque thérapeutique anecdote.

Sébastien Blaze, apothicaire dans les armées, né à Cavaillon en 1785, engagé volontaire en 1808, arrive trop tard à Bayonne où le 2ème corps d'armée ne l'a pas attendu. Il commence là une épopée qui se terminera en 1813 à Avignon où il achèvera ses études. Il s'éteindra à Apt en 1855 et aura le temps d'écrire de formidables mémoires.

Le voici parlant des andalouses :
 "Quoique un peu brunes de peau, elles sont - généralement - belles. Même les moins gâtées par la nature ont de beaux yeux, la taille élégante, la jambe et le pied admirables. Ardentes, lorsqu'elles aiment, elles aiment bien, mais ne pardonnent pas la seule apparence de l'infidélité. Pas de petites "maîtresses à vapeur" dans ce pays. Les andalouses qui refusent d’intéresser les hommes par ce subterfuge, n'ont le cœur tendre que pour aimer; il est de fer pour tout autre sentiment : elles s'amusent aux jeux sanglants du cirque et courent aux exécutions comme à un spectacle récréatif."

A défaut de vous consoler de Fandiño, ça peut donner envie de retourner en Espagne.

El Ubano

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