samedi 16 août 2014

Dax, 5ème corrida de la feria

6 Escolar Gil pour Rafaelillo, Fernando Robleño et Thomas Dufau

Dirty Martini (cocktail préféré de Monsieur Ernest Hemingway)
  • 6 mesures de gin
  • 1 doigt de vermouth blanc sec
  • 1 mesure de saumure d'olive en conserve
  • 2 olives à cocktail
Au shaker, mélanger tous les ingrédients et filtrer.


Même s'il n'y avait pas de quoi fouetter un chat, il n'est point de petites affaires, surtout avec des Santa Coloma. Petits mais costauds, la valeur n'attendant pas le nombre des années, cet envoi jeune et limite de présentation fut intéressant en tout point. L'habit ne fait le moine et, de plus, bon sang ne saurait mentir.

Rafaelillo. A cœur vaillant, rien d'impossible. A la guerre comme à la guerre et même si à l'impossible nul n'est tenu, Rafaelillo nous a donné une leçon de lidia. A malin, malin et demi, il a plié chacun de ses adversaires comme avait l'habitude de le faire le gendre du ganadero, présent dans les étagères. Et même lorsque cela tournait moins bien, il parvint en changeant de terrain (changement d'herbage ne réjouit-il pas le veau ?) à tirer le meilleur parti de chacun de ses adversaires. 

Robleño. La vérité d'hier n'est pas celle du moment et Robleño n'est plus autant à son affaire qu'il y a 2 ans. Cependant, on n'apprend pas aux vieux singes à faire la grimace et, en bon professionnel, il sut adapter son comportement à celui du toro. A son premier, faute de grive, on mange des merles et il l'a bien accommodé à la sauce Fernando... A son second, plus retord, il dut batailler ferme et après quelques séries dominatrices, estimant que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, il allât chercher l'estoc (et oui, aux grands maux les grands remèdes) afin de parachever son œuvre. Après l'effort le réconfort des récompenses chèrement acquises. 

Dufau. C'est au pied du mur qu'on voit le maçon, et même s'il faut que jeunesse se passe et que Rome ne s'est pas faite en un jour, il est temps pour Thomas de prendre en main ses faenas. Certes, méfiance est mère de sûreté mais la fortune sourit aux audacieux. La critique est aisée et l'art difficile c'est vrai mais petit poisson doit devenir grand en dominant ses adversaires, imposer son rythme, quitte à se tromper parfois : le jeu appelle faute comme on dit aux cartes, et il vaut mieux mourir les armes à la main et avec ses idées qu'en subissant la situation. 

A noter : l'alguazil fait le paseo à pied... "le toreo est l'art de calculer les angles, la cavalerie celui de bien serrer les sangles". Pour ne pas avoir respecté cet aphorisme d’Apollinaire, notre emplumé devra attendre 12 mois pour laver l'affront. 

El Nuevo

2 commentaires:

  1. je persiste et je signe,
    certes Rafaellillo a du courage, mais il triche, et s'accorde des vueltas que personne ne lui demande surtout aps après une épée dans le cou, et dix huit coups de Descabellos....Il a fait la même chose l'an passé à Mont de Marsan, de nouveau cette année au même endroit, et de plus à dax...Robleño a sns doute obtenu une deuxième oreille à cause de cela..
    Pour le reste je suis d'accord..
    CHF

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