mercredi 5 août 2015

Pedraza en deçà à Azpeitia


Azpeitia - 6 toros de Pedraza de Yeltes pour Javier Castaño, Juan del Alamo et Alberto López Simón

 

Beaucoup de français avaient fait le déplacement pour venir assister à cet encierro de Pedraza de Yeltes, prix du meilleur toro l’an dernier dans ce coso. A l’issue du paseo, l’éleveur ainsi que Juan del Alamo se voyaient remettre en piste leurs prix de triomphateurs de la feria 2014. 

Les remises de prix en piste avant une course n’ont jamais été mon fort, de même que les répétitions des élevages triomphateurs souvent de moins bonne facture lors de leur répétition. Enfin, le décor étant planté, la course pouvait débuter. 

Et le succès attendu ne fut pas au rendez-vous. Les Pedraza n’ont pas eu la caste et l’alegria rencontrées dans les ruedos l’an dernier. La noblesse est certes bien présente mais avec une certaine faiblesse chez les 2, 6 et de la  mansedumbre pour les 1 et 4. La bravoure quant à elle ne fut pas mise en évidence, le palco décidant de suivre les ordres des espadas résumant ainsi le tercio de pique à la monopique, exception faite pour les 1 et 4 qui ont eu droit aux deux rencontres dont un batacazo pour ce dernier.

Tous colorados mis à part le cinquième negro, affichant plus ou moins 590 kg sur la romaine, les 1 et 6 furent applaudis à leur entrée en piste. Les arrastres quant à eux ont été assez variés, sifflé celui du 1, divisés pour les 2, 5, 6 applaudi au 3 et honoré d’une vuelta (?)  pour le 4, Burreñicio.

Castaño au diapason de son premier dans la médiocrité écoute les palmitas. Il se reprend à son second donnant plus de jeu, tirant un peu plus le bras mais sans réel succès, salut après une pétition très minoritaire.

Juan del Alamo profite de l’embestida du 2 sans toutefois peser sur son adversaire mais en transmettant sur des gradins festifs, s’octroyant ainsi le premier pavillon de la tarde. A son second, de charge courte et brusque, il ne se montre pas à son avantage et rejoint les planches avec les palmitas.

Lopez Simon, qui se présentait dans ce ruedo, se fait remarquer par un trasteo vertical dans un terrain réduit manquant cruellement de profondeur mais portant sur le public qui demande les deux oreilles mais n’en obtient à juste titre qu’une seule. Il joua dans le même registre au dernier de l’après-midi mais perdit la sortie a hombros à la mise à mort tuant son bicho d’un descabello dans le temps additionnel après moult tentatives…

A noter les saluts des banderilleros  Angel Otero au 1 et de Domingo Siro au 2. 

Olivier 

1 commentaire:

  1. Des Pedrazas mono-piqués, c'est gâcher... Cela étant, l'an passé, je ne me rappelle pas d'un nombre astronomique de piques dans l'arène des nonnes haut perchées.
    Je reste confiant pour le 15 août à Dax.

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