lundi 31 mars 2014

Pepe Hillo... confiant !


Cogida de Pepe Hillo par Goya

"Au début de ce siècle, où le toreo à pied était encore peu connu, le péril de mort n'était pas tenu pour imminent. A plus forte raison aujourd'hui, où l'art de toréer a progressé. José Candido vint pour ouvrir la porte à la finesse et à la sécurité des "suertes" ; les fameux Joaquin Rodriguez, surnommé Costillares, Pedro Romero et Juan Conde ont perfectionné ses maximes. J'y ai moi-même donné mes petits coups de pinceau et j'ai perfectionné ses maximes. J'y ai moi même donné mes petits coups de pinceau et j'ai découvert d'autres "suertes", non moins fines et sublimes. Enfin, nous traitons les taureaux avec le même mépris que s'il s'agissait de moutons, pour reprendre l'expression dont usa un seigneur maure la première fois qu'il vit, à Cadix, une course de taureaux."

José Delgado dit Pepe Hillo, tué par Barbudo à Madrid le 11 mai 1801 - Extrait de la préface de sa "Tauromaquia, o arte de torear" - Cadix, 1796 (et il y eut une réédition en 1894) - 

El Ubano

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