Les 6 toros de Montalvo, bonitos,
pas féroces et pas piqués, sont sortis mobiles, candides et d'une noblesse que
je suppose tout à fait satisfaisante pour l’emploi qui leur était réservé.
Tous les piqueros
n'ayant pas piqué, c’est-à-dire 5 d'entre eux si mon calcul est exact, ont été
applaudis. Le 6ème n'a pas piqué non plus me direz-vous, mais comme il
n'a pas fait exprès, ça ne compte pas. Les palmas
récompensent le mérite, pas le hasard. Deux chevaux en piste. 5 banderilleros
ont salué.
Juan Mora a le changement de main lascif et l'épée de mort à
bout de bras dès la première passe. J'imagine que c'est ça que je voulais voir
sinon, pourquoi aurais-je eu le cœur serré quand il est sorti sous les sifflets après,
il est vrai, deux faenas que, malgré
(ou à cause de) ma grande inclination pour l’homme, je qualifierais d’énigmatiques...
Il n'était sans doute pas raisonnable de croire que le maestro allait nous éclabousser de sa toreria et nous fouetter l'aficion
à en garder des cicatrices pendant tout l’hiver mais quand même, on était en
droit d’attendre un peu plus de fermeté dans la lidia.

Manzanares est décidément un gommeux mais, ventre-saint-gris ! quel putain de matador !
Perera réussit, avec un certain brio, il faut le reconnaitre,
à rendre sa deuxième faena aussi
rasoir que la première. Chapeau !
Zanzibar
Zanzibar
Remarqué et....remarquable compte rendu.
RépondreSupprimermargot Fayla 40180 Siest
Siest? près d'Yzosse sans doute...
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