Précédemment dans « La Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros - A l'origine »
Après plusieurs années de gestation, et face aux outrages que multiplient les matadors à leur encontre, une poignée de subalternes des ruedos mexicains décident de créer une Association qui pourra faire valoir leurs droits. A la tête de ces frondeurs, on trouve le banderillero Román "El Chato" Guzmán et le picador Saturnino Bolio « Barana ». Ces deux-là battent le rappel de leurs compañeros mais les partisans du projet se font rares…
Après plusieurs années de gestation, et face aux outrages que multiplient les matadors à leur encontre, une poignée de subalternes des ruedos mexicains décident de créer une Association qui pourra faire valoir leurs droits. A la tête de ces frondeurs, on trouve le banderillero Román "El Chato" Guzmán et le picador Saturnino Bolio « Barana ». Ces deux-là battent le rappel de leurs compañeros mais les partisans du projet se font rares…

Le ralliement des monosabios de Simón Cárdenas fut un premier et important succès : leur nombre ajouté à celui des quelques ceux qui avaient foi en le projet permettait d’atteindre le minimum requis par la règlementation pour pouvoir créer le syndicat. Il ne restait plus qu’à trouver un avocat pour monter le dossier et le présenter aux autorités compétentes. La chose n’était pas si aisée puisque ni Chato ni Barana ne diosposaient d’un sou vaillant pour payer de quelconques honoraires… C’est en passant en revue ses connaissances que Barana s’est souvenu que le « licenciado » Alfredo Freg (c’est ainsi qu’on l’appelait dans les tertulias auxquelles il participait fréquemment) accepterait sans doute de les aider et d’être payé ultérieurement. Pour sûr, le « licenciado » Freg devait être à même de prendre en charge les aspects administratifs et juridiques de la création officielle du syndicat !

Zenteno a immédiatement été convaincu de l’intérêt et du sérieux de l’entreprise du Chato et de Barana, et il a accepté de les aider. Le premier geste ô combien généreux de l’avocat envers les subalternes a été de leur offrir sa machine à écrire et de demander à sa propre sœur de se charger de la rédaction de tous les courriers nécessaires. Depuis ce jour, l’homme de loi et sa sœur Lupita sont intimement liés à l’histoire de l’Union qui leur voue une estime et une reconnaissance sans borne.
A ce stade de l’histoire, les
choses semblaient aller plutôt bien et El Chato et Barana avaient toutes les
raisons d’être optimistes quant à la création imminente de l’Union.
(A suivre...)
(A suivre...)
Zanzibar
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire