J’ai d’abord cru que c’était Belascoarán qui se cachait
derrière "Adiós, Madrid", que Taibo II avait convoqué son borgne et
boiteux détective pour venir nous raconter au quotidien ses aventures
mexicaines et la résolution de ses énigmes absurdes.
Y’avait gourance, évidemment.
En
fait, c’est Andrés de Miguel qui vient d’ouvrir un nouveau comptoir taurin sur
la toile. Il semble vouloir nous y raconter des petites histoires madrilènes
qui nous parlent de la grande histoire des toros.
L’histoire des toros et de leurs "épi-aventures",
Algo aime beaucoup ça. Non que la
tauromachie aient été mieux ou moins bien avant, non, pas du tout. Enfin, pas systématiquement. Il ne s’agit
pas non plus d’une nostalgie outrancière d’un passé qu’on n’aurait pas connu. C’est
juste que fouiller l’histoire nous permet de savoir par où il a fallu passer pour
que nous puissions voir des toros
aujourd’hui. Et comme cette histoire (à l'instar de ceux qui en ont écrit les pages, y compris les plus brouillonnes) est passionnante, elle en devient une partie
constitutive de notre afición.
Dans une interview donnée il y a quelques années, Paco
Ignacio Taibo II citait Patrick Rambaud : "L'Histoire n'est pas une science exacte, elle divague, il
faut la confier aux rêveurs, qui la reconstituent par instinct."
Andrés de Miguel se revendique comme "aficionado integrista". Gageons que ça renforce les rangs des « tauromaches » intègres et rêveurs, et souhaitons longue vie à "Adiós, Madrid" ! (pour y accéder, y'a qu'à cliquer)
Andrés de Miguel se revendique comme "aficionado integrista". Gageons que ça renforce les rangs des « tauromaches » intègres et rêveurs, et souhaitons longue vie à "Adiós, Madrid" ! (pour y accéder, y'a qu'à cliquer)
Zanzibar
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