Galerie marchande |
Nous n'avons pas dans ce blog pour
habitude de réagir à l'immédiat ni à rentrer en
polémique. Nous essayons de varier les plaisirs, d'aborder la
tauromachie par des transversales un peu culturelles qui nous
distraient de la misère stéréotypée des ruedos.
On en finirait par préférer les hivers dans les livres aux étés
sur la route.
André Viard, on s'en réjouit, reprend
la plume après plusieurs semaines d'absence sur « Terres
Taurines » et il revient mystérieux dans la rubrique
« actualité ». Mystérieux
et déçu de on ne sait quoi. On aurait raté une super-carotte. Mais
toujours donneur de leçons entre deux sous-entendus où on n'y entend
rien.
C'est
du style « y'en a qui »... sauf que nous... on ne sait ni « qui »
ni « quoi ». Il faut un décodeur ou un détecteur de mensonges, une
application qui lise entre les lignes.
Bref, d'entrée ça
indispose de savoir que toute la classe va être punie car le prof a
les vers.
Et
pour finir cette phrase imprévue et lucide « nous
devrons nous résigner à être de simples spectateurs de notre
décadence. » Propos
durs et qui vont surprendre ceux qui croyaient les tauromachies à
l'abri depuis l'inscription à la candidature d'inscription à la
liste d'attente d'inscription au patrimoine immatériel de
l'humanité.
Clic gauche, nous
passons à l'édito :
« Mais
depuis quelques années les opinions critiques largement diffusées
sur les réseaux sociaux ou les médias papiers sont devenues des
preuves à charge dans le procès permanent qui nous est fait. Il
n'est pas une audience, pas un dossier, qui ne comporte des
références aux attaques portées par des aficionados critiques
contre les fondements même de la culture taurine. C'est leur droit
le plus absolu de les formuler puisque dans notre pays la liberté
d'expression est totale. Mais est-ce pour autant la meilleure manière
de préserver l'avenir au moment où tous les piliers de la société
sont si fissurés qu'il suffirait d'un rien pour qu'ils ne
s'écroulent ? […] l'animal sensible n'est plus une
menace, il est une réalité. Et face au danger mortel qu'il
représente pour la culture minoritaire qui est la nôtre, l'union de
tous est la seule panacée. »
Le prof donne une
leçon de communication... à quelques jours d'un gracieux
dérapage... manque pas d'air le prof... mais bon... « tout
est pardonné » !
Et puis on
connait la chanson par cœur : aficionados bouclez-la !
Laissez parler ceux qui savent bordel, comme autrefois, comme au bon
vieux temps d'avant le web où nous étions quelques commis aux
ordres, des chroniqueurs spécialistes de la fable et du camouflage.
Planquons les cadavres sous la moquette juste le temps de la crise
qui dure depuis le général Grammont ! Silence dans les rangs !
Vous êtes des cons, unissons-nous !
Mais qui parle ? Le président de l'ONCT, le chroniqueur, le
bloggeur ou le marchand de journaux ? On ne sait plus... mais il
ressort que l'ONCT finira bien par s'habituer à cette intempestive façon de communiquer. Vient une pensée pour Jean
Charles de Bourbon et de Bourbon, grand matador d'éléphants, et à
son "¿ Porque no te callas ?".
El Ubano
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire