Le Hyacinth, bâtiment
de sa gracieuse majesté, a passé
suffisamment de temps au mouillage sur le Rio de La Plata pour qu’un passager
puisse quitter le bord et parte se promener du coté de Montevideo et de Buenos
Aires.
Etait-il aficionado ?
Rien n’est moins sûr… mais il savait peindre et dessiner, il était aquarelliste et de passage dans le secteur car administratif pour la marine royale britannique.
De cette escale Emeric Essex Vidal a ramené plus de cinquante aquarelles qu’il confia à un éditeur londonien : Richard Ackerman.
Etait-il aficionado ?
Rien n’est moins sûr… mais il savait peindre et dessiner, il était aquarelliste et de passage dans le secteur car administratif pour la marine royale britannique.
De cette escale Emeric Essex Vidal a ramené plus de cinquante aquarelles qu’il confia à un éditeur londonien : Richard Ackerman.
Deux aquarelles représentent chacune un moment de la lidia
dans les « nouvelles » arènes de El Retiro de Buenos Aires, inaugurées le 14 octobre 1801 avec une capacité de
dix mille places, de forme octogonale, en briquette et en bois.
A priori, ce devait être pittoresque et un rien sauvage à considérer les gauchos, les lassos et les banderilles de feu. Vous noterez la petite porte dans la barrière.
A priori, ce devait être pittoresque et un rien sauvage à considérer les gauchos, les lassos et les banderilles de feu. Vous noterez la petite porte dans la barrière.
Tout allait bien jusqu’à la prise de fonction au poste de
gouverneur du général Eustoquio Diaz Velez qui décida de détruire la plaza au
prétexte (contesté depuis) qu’elle était délabrée et dangereuse pour le public.
Selon Juan Manuel Beruti *, la dernière course eut lieu le 10 février 1819.
Il se serait produit quelques corridas clandestines jusqu’au 4 février 1822, jour où le nouveau gouverneur de Buenos Aires, Martin
Rodriguez prit un décret interdisant les corridas de toros sur le territoire de
la province sans l’autorisation du chef de la police et… sans que les toros
soient « préventivement écornés ».
Il va pleuvoir comme ça jusqu’en avril… on peut bien perdre
un peu de temps à ce genre de considérations.
El Ubano
El Ubano
* Juan Manuel Beruti (1777-1856) : Mémoires Curieuses……... que
nous vous conseillons vivement.
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