Mariano Rivera30 janvier 1955 |
Tout le monde sait l’histoire de l’écrivain belmontiste, Ramon del Valle
Inclan, qui dit un jour à son ami torero : « Juanito, il ne te reste plus
qu’à mourir dans l’arène ». Ce à quoi, Belmonte aurait laconiquement
répondu : « On fera ce qu’on pourra Don Ramon. »
Inexplicablement, les toros épargneront Belmonte et le matador finira par défier la mort au revolver puisque les cornes n’y avaient pas suffi.
Mariano Rivera, fameux banderillero qui a sévi en Espagne pendant quelques 25 années avant que la guerre civile ne le renvoie dans son Mexique natal, lui, est bel et bien mort dans l’arène. L’évènement ne lui confèrera pas le statut de demi-dieu qu'il aurait conféré à l’illustre sévillan. Il est vrai que la mort du subalterne ne doit rien aux toros...
Mariano Rivera, fameux banderillero qui a sévi en Espagne pendant quelques 25 années avant que la guerre civile ne le renvoie dans son Mexique natal, lui, est bel et bien mort dans l’arène. L’évènement ne lui confèrera pas le statut de demi-dieu qu'il aurait conféré à l’illustre sévillan. Il est vrai que la mort du subalterne ne doit rien aux toros...
Ça se passait un dimanche, le 30 janvier 1955 exactement, à la Monumental de Mexico.
Au cartel : 6 toros de Jesús Cabrera pour Guillermo Carvajal qui confirme son alternative, Alfonso Ramírez "El Calesero" (parrain), et l'espagnol Emilio Ortuño
"Jumillano" (témoin).
Ce jour-là, le banderillero officiait dans la cuadrilla du matador
espagnol. Après la mort du cinquième toro, ce dernier promène un cartilage très fêté. Mariano l'accompagne, puis s'écroule.
Mort en faisant la vuelta. Crise cardiaque.
Mort en faisant la vuelta. Crise cardiaque.
Zanzibar
Sur la photo : Mariano Rivera, dans le patio des cuadrillas, quelques minutes avant de faire son dernier paseo.
"Es Mariano Rivera un fino y excelente banderillero y un buen peón
de brega. La disciplina y sobriedad en la brega que caracterizó la brega
que caracterizó la cuadrilla mejicana con la que vino a España parece
que infundió carácter a su toreo. Ha llenado siempre su puesto con
eficacia y con honor..."
José María de Cossío. Los Toros, tratado técnico e histórico, Vol. III.
José María de Cossío. Los Toros, tratado técnico e histórico, Vol. III.
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