vendredi 3 octobre 2014

Otoño I - 6 chiens errants 6 (de Fuente Ymbro)

Monsieur Gallardo accusera peut-être le sable tout neuf du ruedo madrilène pour expliquer la faiblesse de ses bovins mais que pourra-t-il invoquer qui justifie l'affligeante mansedumbre et l'absence totale de fond de ses ouailles ?

Au novillo d'ouverture, Gonzalo Caballero fait de petites choses très minimalistes et tellement profilées qu'à défaut de devenir figura, on peut au moins lui prédire un bel avenir chez Apple. Etonnant d'ailleurs que ce bicho qui ne prendra jamais le galop au premier tiers mais poussera avec endurance et provoquera un bien curieux batacazo. On doit au 4ème le seul instant d'authentique toreo de la tarde : Curro Robles amenant d'une main le toro sans jamais le tordre d'un bout à l'autre du ruedo. Magnifique. Belle épée qui permet à Caballero de saluer.

Chouette réception (dans le genre électrique) de Borja Jimenez à son premier, manso perdido piqué par le réserve faute de pouvoir faire autrement. Faena entre infirmerie et toril avant une mort laborieuse. Au 5ème, on ne disputera pas à l'heureux élu le douteux privilège du brindis dont Jimenez aura cru l'honorer. Une entière contraire bousculée en forme de repentir après un travail indécis.

FJ Espada... Celui-là a du toreo sur la planche s'il veut un jour ressembler à ses idoles... Pour le moins, il va devoir faire plus d'efforts qu'avec son premier, finalement tué d'un bajonazo. Après avoir fait illusion à sa sortie (et une première pique invalidante), le dernier du lot  s'avère être une copie servile de ses frères : une bourrique faible et sotte. Entière après 10 minutes de baillements intensifs.

A la fin de cette purge, l'heure aurait été au désespoir si Javier et sa cuadrilla ne m'avaient embarquée avec eux sur la route des tapas. Merci tout plein pour avoir partagé "lo mejor de la fiesta" !

Zanzibar

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