La estocada (Benlliure) |
Compte tenu des circonstances, il serait sûrement inconvenant de dire ce que j'ai vraiment pensé de l'unique faena de Ponce. Du coup, pour faire bref et ne pas manquer d'égards envers un homme qui n'a pas pu sortir de l'infirmerie, je dirais que le vieux renard a montré des attitudes parfaites pour finir au Musée Grévin mais pas du tout adaptées pour illustrer un quelconque traité de tauromachie.
Le Juli, je ne l'aime pas. Quand je le vois se désarticuler et qu'il réussit à faire embister son toro, j'ai l'impression qu'il torée une caisse enregistreuse. Sans compter qu'il a le charisme d'une endive et qu'il tue un peu plus la tauromachie à chaque fois qu'il met un coup d'épée.
Jesus Duque... Hier, il prenait l'alternative. Quand, par mégarde il a donné un peu de distance à son premier adversaire, il a paru surpris que le toro démarre au quart de tour. Bien sûr, pas un de ses peones n'a pensé à lui faire la remarque et le gamin s'est entêté à étouffer la bête tout en maudissant le mauvais sort. Au cinquième, d'une infinie noblesse et qui paraissait avoir une durée de vie supérieure à celle de l'uranium, ces mêmes peones ont eu la cruauté de cautionner le petit cinéma qui a consisté à aller changer trois fois d'épée en espérant que le palco cède à la demande d'indulto.
Cette fois-ci ça n'a pas marché mais je pense qu'on s'est bien échauffé pour ce soir...
Zanzibar
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