Sauf à considérer la présentation du bétail...
On peut dire de cette feria qu’elle a été un petit cru mais
il y a toujours eu, à chaque course, quelque chose à se mettre sous la dent. De
beaux toros en général, de la caste un jour, de la toreria
le lendemain, et aujourd’hui un défi albaserradien avec des premiers tiers biens menés et les désordres associés
quand ils ne l’étaient pas.
Le moins qu’on puisse dire de Robleño c’est qu’il n’est pas
sorti fatigué du bras gauche du ruedo
cérétan. Il robleñise à son premier Victorino et bâtit consciencieusement une faena qui améliore un peu son
Escolar sorti en 4. On l’a connu meilleur architecte. Silence et 1 oreille cérétane.
Paulita cherche le bon sitio
et essaie du mieux qu’il peut de raviver la charge de son premier adversaire. En
vain. L'Escolar qui était sorti avec beaucoup de moteur et de présence s’est
éteint. Au premier tiers, il avait mis les reins sous une première pique très
bien exécutée mais était sorti seul de la seconde. Il charge une troisième fois
du toril au cou du cheval provoquant une chute à l'impact et s’enfuit à peine
picotazé. Salut. Le Victorino sorti en 5ème position n’a pas fait
honneur à son piquero, José
Manuel Sangüesa, qui a été presque parfait en trois
rencontres. Faena mollassonne de part et d'autre. Salut. Les 2 piqueros de la cuadrilla ont été primés.
Dès sa sortie, Conducido joue aux devinettes avec Alberto
Aguilar. C’est l’Escolar qui gagne. Aux
piques aussi il gagne et ce malgré le mauvais traitement qu’on lui réserve. 3
piques en brave et bronca pour le piquero.
On est à Céret. Il y a du danger. Alberto va prendre l’épée. ½ à la volée. Conducido
a gagné et nous, on a l’impression d’avoir perdu un possiblement grand toro. Bronca.
C’est avec des fourmis dans le capote (et un peu honteux) que
le mini-Aguilar accueille le dernier toro de la feria avec l'intention manifeste d'expier sa précédente trahison. Et comme y’a du pot pour
la canaille, le Victorino est noble à souhait. Faena courte, au centre, et à
droite. C’est bien mais ça ne va pas a mas alors que le toro ne réclamait que
ça. Oreille.
La vie est brève,
Un peu d'amour,
Un peu de rêve
Et puis, bonjour ! *
Merci pour ces 3 jours les amis, pour les rigolades, les petits trésors partagés, et la fatigue. Rendez-vous à Céret en 2015 !
Zanzibar
* et Arturo Perez-Reverte
* et Arturo Perez-Reverte
Quel dommage de ne pas voir apparaitre sur la photo des mayorals celui des BARTOLOME un homme très touchant d'une gentillesse et d'une éducation rare mais surtout habité d'une passion et d'une connaissance du toro infinie.
RépondreSupprimerOui, quel bonhomme ! Il aura droit à son article avec photo en gros plan un de ces jours...
RépondreSupprimerMerci pour lui, j'en est pourtant vu un certain nombre mais cet homme la ma particulièrement ému.
RépondreSupprimerSon nom : JOSE LUNA MARTINEZ
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