"Ils ne valent rien ces chevaux pour le moonwalk !" Il faut convenir que
Bernard n'avait pas tort en invectivant les piqueros de la sorte. On peut même
soutenir que la cuadra de Navarro n'a
pas été très mobile en ce jour à Céret. Sauf lors de la première rencontre avec
Monerias, sorti en troisième position, et qui a poussé avec entrain. Allez
comprendre !
De la course inaugurale d'Adolfo, on ne retiendra donc pas les premiers tiers mais la très belle présentation du lot et la remarquable chance de Camille Juan au sorteo.
Submergé par les belles charges franches du fameux Monerias,
le français tente sportivement de rester la tête hors de l'eau et le toro fait,
à sa manière impétueuse, ce qu'il peut pour l'aider sur le côté droit. A gauche
en revanche, il lui enlève l'échelle et tout menace de se casser la gueule. Camille
est assez futé pour aller rapidement prendre l’épée. 1/2 contraire avec les trastos éparpillés façon puzzle. Salut après avis.
Arrastre très applaudi.
Le 6ème, Madrileño, sort en trombe et se casse une corne au burladero. Le 6 bis est plus violent que brave au cheval et platement noble à la muleta, j’ai eu du mal à m’y intéresser pour tout dire… En dehors du fait qu’il a également été applaudi à l’arrastre, il avait toutefois un autre point commun avec Monerias, c’est celui d’avoir traité son matador avec une humanité confondante. 1/2 verticale au 5ème essai. Silence après avis.
Le 6ème, Madrileño, sort en trombe et se casse une corne au burladero. Le 6 bis est plus violent que brave au cheval et platement noble à la muleta, j’ai eu du mal à m’y intéresser pour tout dire… En dehors du fait qu’il a également été applaudi à l’arrastre, il avait toutefois un autre point commun avec Monerias, c’est celui d’avoir traité son matador avec une humanité confondante. 1/2 verticale au 5ème essai. Silence après avis.
Urdiales, je l’ai à la bonne. A part ses épées médiocrement
respectueuses des canons, il n'est pas critiquable du tout face au premier, faible
et pas franc du collier. Silence après un avis. Rien à dire de l'insipide 4ème
toréé proprement et bruyamment de la gauche. Silence après un avis.
Le second toro sorti n'a à peu près que des défauts et le travail de Robleño est de bien peu d'allure. Silence. Le
5ème, brindé au ciel, noble et fade permet à Angel Otero de saluer et à Fernando de couper une oreille riquiqui après une faena orpheline de toute émotion mais
conclue par une belle épée.
La course avait commencé par un non-hommage à Jean-Louis
Fourquet. Elle se termine avec l’annonce d’un non-prix au meilleur piquero…
Zanzibar
Madrileño |
"Oh, mama mia, mama mia (Mama mia, let me go.)
RépondreSupprimerBeelzebub has a devil put aside for me, for me, for me"
Bien que bon, c'était pas vraiment un diable ce Monerias