El Torero de los Andes,
c'est David Gil. Il est espagnol mais torée surtout au Pérou. Extrait du site
officiel du torero :
“David Gil Ochoa es un
torero de la localidad de Linares (Jaén) el 4 de Diciembre del 1972 fue el día
en que nació. Un Torero de los pies a la cabeza, Coraje, Mando,
Poder, Temple, Empaque, Oficio, Afición, Seguridad, Perfección, Arte…etc, es
lo que reúne este matador de toros para el interés de poder conocerlo, y ante
todo, persona honesta, leal y modesto ante todo. ”
En 2011, Ignasi Rodríguez Batlle lui a consacré un documentaire de
56 minutes intitulé “El Torero de los Andes”.
Extrait du site officiel du documentaire :
“David Gil
lleva años toreando, pero en España la suerte se le resiste y el éxito no
llega. En cambio, en Perú ha encontrado el reconocimiento y recorre el país
cosechando éxitos. David es un ídolo allí pero en su andadura no hay glamour :
viaja en autobús, se hospeda en pensiones… y no se hace rico.”
Pour
ceux qui ne lisent pas l'espagnol entre les lignes, il faut savoir que David
Gil est un très mauvais torero. Et pas humble pour deux sous. Assez imbuvable
même.
Et pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, il faut vous procurer le documentaire de Rodriguez Batlle.
Les partis pris scénaristiques sont parfois discutables mais on ne peut pas faire autrement que de se laisser emporter par le charme de cette parenthèse péruvienne. Chaque image déborde de pittoresque, même pour notre œil occidental revenu de partout. Et pour notre aficion canonique, chaque témoignage nous inspire un sourire goguenard et compatissant. Car l’aficion péruvienne est chose sérieuse. Au moins autant que chez nous. Sauf que là-bas, les toros ne sont pas pareils.
Là-bas, dans ces placitas de village, David
Gil torée. Le plus pathétique, ce sont ses succès. Non pas tant quand, vêtu
du maillot n°7 d’un autre David, il reçoit ses groupies dans une chambre spartiate et vétuste. Non. C’est surtout triste quand on se rend compte que les
enfants n’ont que lui pour héros. Ils ne
connaissent ni Morante ni le Fundi. Ils veulent ressembler à David Gil. L’un d’eux
esquisse une passe pour montrer que lui aussi, quand il sera grand, il sera torero. Il pense que les toros « c'est souffrir et gagner de
l'argent ». David Gil ne lui dit pas que dans cette variable à deux inconnues,
l’une d'entre elle est tout de même beaucoup plus connue que l’autre.
Il y a des films qui doivent se regarder deux fois. La première
fois, on se moque, la deuxième fois, on est bouleversé. El Torero de los Andes est de ceux-là. Au second visionnage, l’atmosphère
est toujours aussi folklorique mais David Gil devient presque attachant malgré
tous ses défauts.
Villanueva del Arzobispo, à “...algo”, on ne sait pas trop où c'est. En revanche, on a appris que David Gil s'y présentera le 19 avril prochain
face à un toro de Salvador Guardiola et un autre de Ramon Sorando lors d’une
corrida
concours dont les bénéfices seront reversés aux Hermandades de la
localité. ¡ Suerte !
Zanzibar
Zanzibar
oui mais.....
RépondreSupprimersábado, 22 de febrero de 2014
Jaime Guardiola. "No tengo ningún toro vendido para Villanueva del Arzobispo"
El ganadero Jaime Guardiola afirma que "Estuvieron en El Toruño hablando de una concurso en Villanueva del Arzobispo, me preguntaron si tenía toro para la ocasión, les dije que si, no nos pusimos de acuerdo en el precio y ahora me veo anunciado. Llamo y me dicen que es un error.¡Que casualidad que los errores siempre les beneficien a ellos!"
Haciendo hilo: