La fameuse "paire de Pampelune" de Rodolfo Gaona |
Alors même qu'il avait intégré les cuadrillas des plus grands maestros de l'époque (Pepe Ortiz, Alberto Balderas, El Soldado, et tant d'autres), il ne cessait de répéter : "Algun día llegaré a banderillear como lo hace Gaona".
Avant d'être inspiré par Rodolfo Gaona, El Chato rêvait d'être boxeur. Un boxeur puissant, arrogant, et qui aspirait à devenir le meilleur, ça va de soi. Sauf qu'un jour, il a pris une telle raclée par son père que son afición au punching ball en a été bigrement refroidie. Elle a dû être carabinée la rouste car le gamin a alors suivi la voie empruntée par son frère, Hilario Guzmán : la voie des toros. Et celle-là, malgré les coups, il ne l'a jamais quittée.
Avant d'être inspiré par Rodolfo Gaona, El Chato rêvait d'être boxeur. Un boxeur puissant, arrogant, et qui aspirait à devenir le meilleur, ça va de soi. Sauf qu'un jour, il a pris une telle raclée par son père que son afición au punching ball en a été bigrement refroidie. Elle a dû être carabinée la rouste car le gamin a alors suivi la voie empruntée par son frère, Hilario Guzmán : la voie des toros. Et celle-là, malgré les coups, il ne l'a jamais quittée.
El Chato Guzman essayant toujours d'imiter son idole |
Toujours est-il que El Chato s'est mis à collectionner celles sur lesquelles apparaissaient Rofolfo Gaona. Il était subjugué. Il avait une idole. Et il disait déjà : "Algun día llegaré a banderillear como lo hace Gaona".
Roman El Chato Guzmán est sorti 139 fois a hombros et s'est vu remettre certains prix initialement destinés aux matadores.
C'est lui qui, en 1947, a donné la première passe de capote et cloué la première paire de banderilles en
la Monumental de México et en la Plaza "El
Toreo de Cuatro Caminos".
Il fut également grand défenseur de sa profession et fondateur de la Unión Mexicana de Subalternos. Un autre jour, il sera question de cette Unión Mexicana de Picadores y Banderilleros.
Roman El Chato Guzmán était un immense banderillero dont l'étincelle torera a jailli d'une boîte d'alloufs.
Il était bankable mais, quelle que soit la plaza d'accueil, quel que soit le toro à affronter, et même s'il n'a forcément pas toujours eu l'occasion de briller, il a invariablement banderillé en se disant : "Algun día llegaré a banderillear como lo hace Gaona".
Zanzibar
Roman El Chato Guzmán était un immense banderillero dont l'étincelle torera a jailli d'une boîte d'alloufs.
Il était bankable mais, quelle que soit la plaza d'accueil, quel que soit le toro à affronter, et même s'il n'a forcément pas toujours eu l'occasion de briller, il a invariablement banderillé en se disant : "Algun día llegaré a banderillear como lo hace Gaona".
Zanzibar
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