Militona n’est pas
un chef d’œuvre de la littérature taurine
et Théophile Gautier n’a pas fourni un effort démesuré sur ce coup là. Le Voyage en Espagne est bien plus
savoureux.
Militona, c’est
l’histoire d’un aficionado madrilène, Don André de Salcedo, attaché à des
valeurs traditionnelles et fiancé à une jeune bourgeoise branchée, friquée et
superficielle, Doña Féliciana Vasquez de los Rios. Une pénible qui joue du piano
pour un oui ou pour un non, ne mange jamais de churros et ne pratique pas la cubata de Havana Fanta. Doña Féliciana tient la fiesta brava en horreur.
Or, coup de théatre, Don André tombe amoureux de sa voisine de tendido (chose qui arrive dans
la vraie vie…), une jeune aficionada des
classes populaires : la belle Militona. Mais Juancho, un torero magnifique,
farouche, ombrageux et un brin
bourricot est fou de Militona.
Don André recevra un coup de couteau de
Juancho, Militona soignera Don André et
tenez vous bien... Doña Féliciana découvrant
le poteau rose épousera un dandy anglais
de dépit (chose qui n’arrive jamais dans
la vraie vie…).
La folie de Juancho se soldera à la fin du bouquin par un coup
de corne assumé et mortel qui mettra fin aux souffrances du torero éconduit et « fiancicide ».
Et tout finit bien pour les tourtereaux qui fileront le parfait amour du côté de Grenade.
Voilà... bûchez-le... on ne sait jamais... ça peut sortir à une tertulia à Orthez en juillet.
El Ubano
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire