Autant que les Valdellan ne se fassent pas d'illusions : ce n'est pas pour leur physique qu'on les aime !
Les 6 exemplaires d'Azpeitia avaient d'autres qualités : une tonicité
qui leur permettait de se remettre admirablement de puyazos offensants
pour la plupart, une certaine impétuosité dans la charge qui a connu son
apothéose avec le dernier, et un tempérament qui permettait peu
l'approximation aux toreros et ne laissait pas la place à l'ennui.
Étonnamment, les 5 premiers sont allés au cheval sans manifester la
mansedumbre que leurs incessants grattages laissaient craindre. Cependant, malgré leur bon moral, c'est la puissance et l'ardeur au
premier tiers qui auront manqué à ce lot ensuite très disposé à poursuivre
aux banderilles.
Sanchez Mora torée peu (euphémisme) et ne pèse pas beaucoup plus sur son unique adversaire (brindé à l'alguacil) qui ne lui pardonnera pas le premier coup d'épée. Infirmerie et ovation recueillie par la cuadrilla.
Luis Miguel Encabo est très sérieux et fait de son mieux tout au long de la lidia même si le hasard compte pour une part conséquente dans ses placements lors de sa seconde faena face à un adversaire compliqué qui ne baissera jamais vraiment la tête. Salut au tiers et silence.
Victor Puerto travaille sans relâche à nous indisposer en commençant
par refuser catégoriquement de voir son premier toro. Ecoeurées par tant
d'irrespect, les nones du couvent d'en face s'en sont allées à leurs vêpres sans plus repointer le bout de leur nez pendant le reste de la
course. Très très très mauvais à son second. Au dernier (qu'il nous brinde insolemment), c'est avec la prétention visible de faire de l'effet qu'il nous donne un fidèle aperçu de ce qui doit se faire du côté de
Benidorm en matière de toreo. Sifflets, sifflets et une oreille comique.
Victor Puerto est un arrogant qui ne mérite pas son rôle de chef de lidia. Les Valdellan méritaient mieux.
Zanzibar
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