"Parfois le temps concentre les évènements et les gens en un lieu unique où en plus il fait chaud"... phrase idiote mais ça fait cossu en introduction.
Le mariage de René, la despedida de Marcel, le retour de Mumu et celui des Barcial....
Deux Thomas, celui du Palco et celui de la Cal, des montois en pagaille, trop, qui s'égaillent à la moindre information rugbystique, des professionnels de la restauration débordés et Saint Mathieu qui s'amuse de voir qu'on le fête de familière manière.
On se dit que c'est la dernière de l'année, qu'il faut profiter des uns et des autres, de la journée estivale et de ces Barcial si beaux dans le corral vicois. Encore plus beaux quand ils rentraient en piste, armés en guerre et parfois hauts sur pattes, ce qui n'est pas leur spécificité.
La bravoure quand elle n'est pas soutenue par la solidité finit par se diluer. Le toro brave quand il est faible, se ralentit et s'arrête, il se défend, ou se réserve ou se décompose. "Bref ça part en sucette".
Quinze rencontres au cheval. Le premier a poussé mais s'est agenouillé deux fois et a renoncé. Le deuxième aussi a poussé et avec une pointe de caste et une autre de sentido qui déborderont Cesar Valencia. Le troisième ne pousse pas, fléchit, se réserve vite. Le quatrième, franchement faible, avance en se défendant et arrose de gañafones inquiétants le matador. On a passé beaucoup de temps à mettre en valeur le brave cinquième sur un premiers tiers spectaculaire qui consistait en un gros puyazo et deux puyas citées depuis les vingt deux adverses, suivi d'un tercio de banderilles soutenu, suivi de... rien puisque l'animal avait liquidé ses forces. Quant au dernier, "il a mangé chaud" sur trois rencontres en raison de son comportement compliqué et inquiétant car mal voyant de notre point... de vue.
Tomas Angulo a subi, Cesar Valencia n'a pas grand-chose a regretter et le rustique Vicente Soler repart avec un malentendu. Soirée de pinchazos et sans trophées. Vuelta de Valencia au second de la tarde.
El Ubano
et quelqu'un a dit que SOLER ne fut que l'ambre de lui-même
RépondreSupprimerle hautbois