6 novillos de Monteviejo pour Juan Miguel, Vicente Soler et Lilian Ferrani
Samedi 8 août - 18h - Entre 2/3 et 3/4 d'arène.
Victorino fils, présent, amène un
lot de bon trapio, excepté le
deuxième, et de têtes inégales (le premier et le quatrième nommés
"Cornicorto"), lot composé de trois berrendo (sortis en 1, 4 et 6) et de trois negro bragado ou/et meano.
Cobaleda d'un côté, Encinas de l'autre ?
De l'allant pour partir au cheval mais peu voire pas de vraies bousculades aux
Bonijol pourtant loin de faire de l'ombre au château d'eau (en même temps,
l'ombre, vu le temps du jour...). 17 rencontres comptées pour sensiblement
moins de piques réelles. L'ADA ne donne pas de prix au piquero, n'a donc pas à le déclarer desierto. Dans la muleta, la plupart ont gardé de la charge, bouche close,
couci-couça, parfois sans saveur, de temps en temps un peu plus piquante avec
une tête chercheuse (il faut dire que les œufs n'étaient pas très bien cachés,
et même découverts à plusieurs reprises) et donnant quelques coups de tête en
milieu de passe. Ni enthousiasmant (attendez...), ni désolant (attendez...) :
couci-couça.
A son premier - un peu chercheur
mais loin d'être insoluble dans le toreo - et après une entrée en matière intéressante citant de loin et conduisant la
charge, Juan Miguel aurait pu montrer autre chose que son séant, mis à
jour mais heureusement préservé. Fuera de
cacho et muleta tenue en bout de
bout du bâton. Au quatrième, très Barcial, bien fait mais faible (ce ne fut pas
le seul), nouveau début intéressant par doblones,
puis très vite du tout-fait tout-faux, sans recherche de sitio, sans construction. Des gauchères télescopiques. Faena cela-dit coiffante, oui, car
l'homme sait renvoyer sa mèche de coups de tête fort efficaces. Son coup d'épée
l'est un peu moins. Et le résultat de l'absence de dominio se manifeste dans la grande difficulté rencontrée au moment
de porter le descabello à un novillo qui ne baisse plus la sienne, de
tête.
Soler voulait, nul doute. Il prend
un quite au premier novillo de l'après-midi, brinde à Victorino, puis aux tendidos, pose les banderilles. Côté
motivation, entrega, il gagne sans
souci. Sa première faena, gauchère,
le donne toutefois à voir souvent décroisé, et présentant le pico. Plus volontaire, me semble-t-il,
voire démonstratif, que dominateur. Entière basse et efficace.
Oreille-de-la-majorité-qui-l'emporte. Son deuxième (n°12), le mieux présenté de
l'envoi, accuse aussi de la faiblesse. Il fait reculer Soler en début et en fin
de faena, avec un peu d'ennui au
milieu et quelque inquiétude, le garçon ayant tendance à mettre le novillo sur la voie de sa cuisse.
Vuelta-de-l'envie-qui-l'emporte.
Ferrani semblait porter la peur sur
lui, samedi, face au troisième, qui derrote
et désarme au capote, et face au
sixième, plus difficile à fixer (il ira d'ailleurs cueillir Gabin Rehabi dès
son entrée en piste ; lequel lui donnera bastonnade de coquin (il ne fut pas le
seul)). Ferrani abandonne vite le troisième, essaie de s'accrocher au six mais
l'étouffe plus qu'il ne le tient. Dépassé.
Julito
Ce qui valait vraiment le coup c'était la course de dimanche même si c'était domage qu'il y avait que quatre toros. Cédric
RépondreSupprimerC'est ce que (presque) tout le monde dit, en effet...
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