C’est une
association d’aficionados a los toros, El Ateneo Cultural Taurino
Orson Welles, qui est à l’initiative du projet El Monosabio.
L’Ateneo a
vu le jour en janvier 2014 avec pour objectif de rendre à la tauromachie sa
place au sein de la culture populaire. Un an et un mois plus tard, « la
Orson » publiait le numéro 1 de la revue taurine El Monosabio.
A la
une : la Corrida du Siècle. Celle qui s’est déroulée à Madrid, le 1er
juin 1982, avec Pobretón, Playero, Mosquetero,
Director, Gastoso et Carcelero, 6 toros 6 de Victorino Martin, et Ruiz Miguel, Luis Francisco Espla et José Luis
Palomar.
Loin de moi
l’idée de mégoter le label « corrida du siècle » mais j’aime à croire
que cette course ne fut que l’une des corridas du siècle (enfin, de l’autre
siècle) au cours desquelles se sont confrontés des vrais toros de combat aux
comportements variés avec des hommes bourrés de talents et décidés à tout
donner face à des aficionados exigeants et conscients des difficultés à
surmonter.
En fait si,
je chipote bien sûr, mais c’est par jalousie. Parce que je ne sais pas dans
quelle mesure pareil concours de circonstances se renouvellera, dans une plaza
de première catégorie, de mon vivant...
Pour rendre
hommage aux protagonistes de cette tarde historique, les revisteros
de El Monosabio ne sont pas allés chercher midi à quatorze heure : ils
sont allés chercher Victorino Martín (fiston), Ruiz Miguel, Luis Francisco Esplá et José
Luis Palomar. Et ils les ont écoutés.
De cette course, tous s’en souviennent évidemment très bien et chacun se remémore sa propre aventure. Il est question des toros et de leurs difficultés, du public qui se désagrégeait d'ennui depuis le début de cette San Isidro, du compañerismo extraordinaire qui a présidé à ce succès, etc. C'est aussi un excellent prétexte pour laisser les uns parler de leur passé et les autres de notre futur...
De cette course, tous s’en souviennent évidemment très bien et chacun se remémore sa propre aventure. Il est question des toros et de leurs difficultés, du public qui se désagrégeait d'ennui depuis le début de cette San Isidro, du compañerismo extraordinaire qui a présidé à ce succès, etc. C'est aussi un excellent prétexte pour laisser les uns parler de leur passé et les autres de notre futur...
Sur les
dernières pages, ce sont quelques renommés écrivains, chanteurs ou matadors qui font appel à leur mémoire et racontent « leur »
1er juin 1982.
Pour finir, un hommage à la Misericordia
qui vient de fêter ses 250 ans.
El Monosabio
est un chouette objet taurin qui vaut largement ses 5 euros et ne s'adresse pas qu'aux aficionados. Mais, pour ces derniers, c’est aussi une belle
occasion d’aller en pèlerinage à la Librería Rodríguez car la revue n’est
distribuée que dans quelques points de vente dont on peut voir la liste en cliquant ici.
Zanzibar
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